Confiance en soi de mon enfant : les clés pour la booster

 

Notre confiance face à la vie se consolide dans les jeunes années. Comme les grands, les enfants peuvent douter d’eux, redouter l’échec et le jugement des autres. Découvrez nos conseils pour aider vos enfants à s’affirmer et à développer leurs ressources et leurs compétences dès le plus jeune âge. On ne naît pas timide ou complexé on le devient. Pour booster la confiance en soi de mon enfant il suffit parfois d’appliquer quelques principes simples : Encourager et non complimenter. Affronter les problèmes et non les fuir. Transmettre ses passions et non les imposer.

«Mon enfant n’a pas confiance en lui», «Mon enfant n’ose pas», «Mon enfant doute de lui» 

La confiance en soi de l’enfant se développe très largement dans le cercle scolaire et à la maison au sein du cercle familial. Elle peut également se développer en dehors de ces deux sphères majeures, lorsqu’un enfant exerce une activité qui lui apporte une ouverture sur un autre groupe que celui de l’école ou de la famille.

L’enfant découvre alors qu’il possède certaines compétences qui ne sont pas forcément développées ailleurs. C’est en découvrant son potentiel qu’il gagne en confiance en soi.

On ne naît pas timide ou complexé, on le devient !

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3 EXERCICES SIMPLES POUR BOOSTER LA CONFIANCE EN SOI DE MON ENFANT

1- Encourager et non complimenter ou survaloriser pour booster la confiance en soi de mon enfant

Ce qu’il faut éviter de faire : trop complimenter, ce qui est agréable à entendre et flatteur mais qui rend les enfants dépendants du regard de l’autre et de la validation extérieure de leurs actions.
Exemples : « Tu es la meilleure ! », « Tu es beau et intelligent, ça te servira toujours dans la vie. » 

Ce qu’il est préférable de faire : on nourrit positivement l’image que l’enfant a de lui-même avec des encouragements ; en mettant en avant le savoir-faire de l’enfant, il va prendre conscience de la valeur de l’effort et prendre confiance en ses aptitudes.
Exemples : « Bravo, tu as réussi à faire ton sac de piscine tout seul ! », « Tu peux être fier de toi, ce n’était pas un exercice facile et tu as trouvé des solutions. » 

Il est primordial de respecter et valoriser son enfant pour l’aider à s’attribuer une valeur et à se respecter lui-même. Cependant, la survalorisation est aussi néfaste que la dévalorisation. Elle fragilise car elle ne permet pas d’acquérir une conscience exacte de ses potentiels réels. Le futur adulte va être condamné à constamment se mesurer à l’image surdimensionnée que ses parents lui ont demandé d’incarner, ce qui est voué à l’échec et va générer un sentiment d’insuffisance. Le compliment n’engage pas une discussion et peut avoir un côté enfermant. L’enfant se voit coller une étiquette. Il va se couper de sa vraie motivation d’exercer une action et va penser qu’il doit juste être le meilleur dans tout. 

L’encouragement est essentiel ! 

On encourage plus qu’on ne complimente. Le compliment est souvent un adjectif accompagné de la bonne action menée : « Tu es le meilleur, tu as super bien nagé ! ». Or, il y a une différence entre être et faire. Idem lorsque le compliment consiste à dire une formule d’appréciation positive sur un fait ou un état : « Ton dessin est joli ! », « Tu es un bon garçon car tu as fini ton assiette. » 

L’encouragement consiste à valoriser les efforts, le travail, les progrès, le processus intellectuel et physique et les compétences acquises par l’expérience. Par exemple on dira : « Super ! Tu t’es débrouillée toute seule pour faire l’étoile de mer sur le dos ! », « Bravo, tu as su mettre la tête dans l’eau toute seule dès le 1er exercice ! » 

Dans le cadre scolaire et extrascolaire, les encouragements peuvent aussi être donnés sans compter ! Plus un enfant se sent apprécié et valorisé, plus il a envie d’avancer.  Il s’impliquera davantage dans ses activités, développera son autonomie et se sentira capable de relever les défis. Les encouragements réguliers sont nécessaires pour que les enfants se sentent forts et joyeux. L’appréciation positive fondée sur l’expérience guide vers l’autonomie et la confiance en soi !

2- Affronter les problèmes et non les fuir

Ce qu’il faut éviter de faire : ignorer les difficultés, rassurer sans écouter ni discuter ; jouer la politique de l’autruche en étant pas attentif aux inhibitions ne va pas permettre à l’enfant de les comprendre, les traiter et les dépasser.
Exemples : « Ce n’est pas grave, ça passera… », « Quoiqu’il arrive, tu réussiras dans la vie ! »

Ce qu’il est préférable de faire : parler des inhibitions et choisir des leviers ensemble, encourager à pratiquer des activités physiques ; bouger n’est pas seulement bénéfique pour la santé physique, les enfants actifs sont également mieux dans leur peau.
Exemples : « Je vois que tu n’es pas très à l’aise avec les autres enfants lorsque nous allons au parc ; qu’est-ce qui t’embêtes ? », « Si tu devais choisir un sport, dans lequel tu penses que tu te sentirais bien ? »

Il n’ose pas prendre la parole en classe, il a du mal à aller vers les autres enfants pour jouer… Construire la confiance d’un enfant c’est aussi l’aider en étant attentif aux signes d’inhibition et en trouvant des solutions. 
Le manque de dialogue qui consiste à préférer se dire que tout va bien pour ne pas s’inquiéter et se préserver psychologiquement ne va pas permettre à l’enfant de dépasser ses inhibitions. Elles auraient pourtant rapidement disparues si elles avaient été abordées pendant l’enfance.

Bénéfice sur la santé !

On identifie les points sur lesquels notre enfant semble éprouver des difficultés en société. Il est plutôt timide, a du mal à se faire des amis ? Les activités extrascolaires (sportives et culturelles) aident les enfants à surmonter divers obstacles, à croire en eux-mêmes et donc construire leur confiance en eux.

C’est scientifiquement prouvé que le sport améliore grandement le bien-être et la confiance en soi. Il permet notamment, en plus de tous les bénéfices de santé évidents, de développer de nouvelles compétences, de faire partie d’un groupe et de se faire des amis.

Les sports de combat, les sports collectifs et les sports individuels vont permettre de développer la maîtrise de son corps, et donc de se sentir mieux dans ses baskets !

D’autres activités complémentaires telles que le théâtre, le dessin, le chant, la musique ou la méditation vont être très efficaces pour surmonter la peur de prendre la parole en public, se défouler, s’exprimer, se relaxer…  L’important étant que l’activité plaise sinon c’est l’effet inverse qui peut se produire en générant du stress et une baisse de la confiance en soi.

3- Transmettre ses passions et non projeter ses rêves

Ce qu’il faut éviter de faire : transférer ses frustrations, mettre la pression sur l’atteinte d’objectifs personnels, rester bloqué sur ses regrets d’enfants et les projeter.
Exemples : « Là où j’ai échoué, il réussira ! » « Vu que tu n’es pas très gracieuse, tu vas faire de la danse, c’est ce qu’il y a de mieux. »

Ce qu’il est préférable de faire : parler de ses passions pour ouvrir l’esprit, proposer de tester des activités différentes et échanger par la suite sur leurs ressentis et les bénéfices.
Exemples : « J’ai toujours beaucoup aimé la gymnastique et j’aurais aimé en faire à haut niveau. Et toi, tu es attiré par un sport ? Tu aimes l’eau ? Tu aimes le contact les animaux ? »

On le sait depuis Freud, les parents ne peuvent s’empêcher de projeter leurs rêves de grandeur ou leurs déceptions personnelles sur leurs enfants.

Que vous ayez voulu être architecte, petit rat de l’Opéra, écrivain ou champion d’équitation, votre enfant est différent et possède ses propres aspirations et affinités. Surtout que s’il ne comble pas vos souhaits (ce qui reste probable), il va recevoir votre déception. Et puisque les paroles des parents ont valeur d’oracle, l’enfant s’imagine alors effectivement qu’il ne vaut pas grand-chose. Ces événements créent des inhibitions susceptibles de toucher divers domaines par la suite : relation aux autres, amour, travail…

Activité extra scolaire !

On transmet ses passions de façon saine à son enfant pour lui ouvrir l’esprit et faire réfléchir, et non pas sous forme de frustrations qui véhiculent une pression de réussite, un manque à combler… Votre plus grand regret est de ne pas savoir jouer d’un instrument, de ne pas avoir de coordination ou de ne pas savoir nager les 4 nages ?

Transformez ces éventuels regrets en occasion d’amorcer des discussions ! La danse « comme maman » ce n’est finalement pas son truc ? Essayons la gym, le cirque ou les arts martiaux qui ont des bienfaits tout aussi louables.

N’oublions pas que le maître mot est le plaisir !

Nous en avons d’ailleurs fait un eBook ! Les bienfaits des activités extrascolaire et comment choisir

EN BREF

– Le rôle des relations parents-enfants dans le processus de construction de la confiance en soi n’est plus à démontrer. 

– La pratique d’activités extrascolaires procure de nombreux avantages, que ce soit d’un point de vue physique (rester en bonne santé, se dépenser, évacuer le stress…) ou d’un point de vue intellectuel et émotionnel (développer sa créativité, maîtriser ses émotions, construire sa confiance en soi…). Et c’est valable à tous les âges !

– Les enfants actifs ont une meilleure estime d’eux-mêmes, se font plus confiance et ont une meilleure image de leur corps.

À quel âge on commence les activités ?

– Le plus tôt possible si on peut ! Dès le plus jeune âge, on peut inscrire son enfant à des cours de bébés nageurs, de baby-gym ou de yoga pour enfants qui impliquent les parents et aident à mettre les enfants en confiance. Vers 4 ou 5 ans, les enfants commencent à avoir une sensibilité ; on peut alors commencer à leur demander leur avis sur ce qu’ils ont envie de faire.

N’hésitez pas à profiter des nombreux cours de découvertes qui permettent aux enfants de se faire une idée sur l’activité !